Nous savons tous ce qu’est un testament : cependant, les questions les plus fréquemment posées concernent le type de testament le plus adapté à l’individu, ainsi que son contenu. En effet, que peut-on réellement inscrire dans un testament ?
La répartition du patrimoine du testateur
C’est dans ce document que sera consigné le partage du patrimoine du testateur. Ce partage se fera selon son propre gré : nature du legs, valeur, quantité, bénéficiaire. Certes, le testament peut être à l’origine d’une éventuelle tension au sein des héritiers si le patrimoine n’a été équitablement réparti. De plus, il n’est pas interdit qu’un individu n’appartenant pas aux membres de la famille entre en possession d’un bien, en fonction des liens affectifs que le testateur a noués avec celui-ci. L’existence d’un enfant caché issu d’une union secrète avant le mariage officiel du testateur peut également être révélée dans le testament.
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Le déroulement de ses obsèques
Le testateur peut aussi mentionner ses dernières volontés relatives au déroulement de ses obsèques. Il peut choisir à l’avance s’il sera par exemple incinéré ou enterré, définir le lieu et la place où se feront la crémation ou l’enterrement, etc. Notons que de nombreuses personnes préparent déjà le financement de leurs obsèques en souscrivant à un contrat spécial auprès d’un service de pompes funèbres par exemple. L’existence de ce contrat ainsi que son exécution par le prestataire de son choix seront également mentionnées dans le contrat. Avantage : les proches du défunt seront délestés des charges relatives à son décès, ce aussi bien du point de vue financement que sur le plan organisation.
Les frais engagés par l’exécution d’un testament
Le testament ne sera exécuté qu’au décès du testateur : la succession a lieu et aboutit au paiement de droits de succession par les héritiers. En ce qui concerne la rédaction proprement dite par le testateur, elle génère également des frais, dans la mesure où elle fait appel à l’intervention d’un notaire. C’est le cas du testament authentique et du testament mystique. Le testament olographe, bien que rédigé par le testateur lui-même, peut aussi être enregistré de manière sécurisée au FCDDV ou fichier central des dispositions de dernières volontés : c’est le notaire qui opèrera cette mission, et qui facturera ainsi ses frais au testateur.
Quand rédiger un testament et lequel choisir ?
Il est important de choisir le bon moment pour rédiger son testament. Ne pas le rédiger trop tôt, puisque la famille n’a pas encore été définitivement formée, et que la venue de futurs héritiers réservataires n’est pas à écarter. Ne pas non plus attendre un âge assez avancé, puisque les facultés mentales peuvent avoir fortement diminué.
En ce qui concerne le testament proprement dit, il doit respecter certaines conventions. Entre autres, son support : seuls les supports papier sont acceptés. Exit les supports audio, vidéo ou autre.
Le testateur a le choix entre trois types de testament, à sélectionner en fonction de plusieurs critères. Notamment de la complexité du patrimoine et de la composition des héritiers. Le testament le plus simple, n’ayant pas besoin de l’intervention du notaire est le testament olographe comme nous l’avons vu plus haut. C’est un testament manuscrit, écrit de la main du testateur. Idéal pour un patrimoine de valeur modeste par exemple, ou pour une famille qui acceptera et respectera totalement les dernières volontés du testateur. En revanche, pour un héritage qui peut générer des conflits et des désaccords au moment de la succession, il est prudent de sécuriser le testament et de faire intervenir un notaire. C’est le testament dit authentique qui sera alors rédigé.