Les exploitants des SCPI sortent progressivement du territoire de l’Hexagone pour investir progressivement dans les États européens. Les jeunes SCPI, véritables pionnières, sont celles à avoir expérimenté la portée de leur nouvelle stratégie qui s’avère d’ailleurs très fructueuse, étant donné leur rendement élevé. Bon nombre de SCPI suivent désormais leurs pas et ciblent de plus en plus les marchés européens, voire internationaux. Cela malgré l’économie mondiale encore précaire, et qui est aujourd’hui en train de se reconstruire à la suite des préjudices causés par la crise de 2020.
Investir hors de France : quel intérêt ?
La fiscalité représente un des meilleurs avantages que proposent les investissements à l’étranger. Celle appliquée en France en effet est plus contraignante. De plus, du point de vue immobilier, les marchés sont encore relativement moins tendus dans les autres pays européens, d’où la possibilité de réaliser de bons rendements dans ce secteur. Autre avantage marquant lié à l’investissement hors métropole : percevoir des revenus en monnaie unique qui est l’euro, et qui ne court donc pas les désagréments liés aux fluctuations des devises.
Ceux qui souhaitent donc tirer profit de tous ces avantages tout en investissant dans l’immobilier étranger à moindre coût pourront se tourner vers les SCPI européennes qui sont de plus en plus nombreuses à y réaliser de multiples acquisitions.
L’inaccessibilité de l’acquisition en direct
Si vous souhaitez vous-même réaliser des acquisitions en direct, la plupart des opérations à l’étranger sont difficilement accessibles, en raison de certaines conditions préalablement définies et qui diffèrent d’un pays à l’autre. Vous devez donc être en parfaite connaissance des différentes contraintes avant de vous lancer, ce qui n’est pas le cas si vous investissez à travers les SCPI. Parmi ces contraintes : l’impossibilité d’acquérir un bien ou un terrain pour un étranger, à moins de traiter avec un résident local pour les signatures des différents documents contractuels et des actes de vente.
Par ailleurs, le crédit immobilier n’existe pas toujours dans tous les autres pays étrangers. D’où l’impossibilité de financer l’acquisition à moins de disposer d’un fonds assez conséquent, ce qui est le cas pour les SCPI.
En bref, investir par le biais des SCPI européennes demeure la meilleure solution si votre objectif est de loger des actifs sur différents pays dans votre portefeuille de patrimoine. Ces derniers seront d’ailleurs totalement pris en main par la société de gestion en ce qui concerne non seulement leur exploitation, mais aussi leur entretien et leur revente, à terme.
Quels risques pour l’immobilier européen ?
L’immobilier demeure avant tout de la « pierre », donc du solide et de la résilience à toute épreuve. De plus, la majorité des pays du grand continent se démarquent par leur économie dynamique et le pouvoir d’achat élevé des ménages. La demande locative en logements est partout élevée, de même que celle en immeubles professionnels. Ainsi, les risques locatifs sont quasi inexistants, indépendamment de leur emplacement, notamment dans les zones tendues et urbaines.
Quelles sont les meilleures SCPI européennes ?
La majorité de ces véhicules sont des SCPI de rendement. Chacune d’elles cible les pays où elles investissent suivant leurs propres basiques. Ainsi, elles ne se limitent pas à un territoire donné, mais optent plutôt pour la diversification en matière d’implantation géographique.
Voici quelques SCPI européennes ayant fait leurs preuves, avec des rendements de plus de 6% :
- les 3 SCPI de la société de gestion Corum AM : Corum Origin, Corum XL et Corum Eurion
- Pierval Santé de l’exploitant Euryale AM
- Eurovalys et Elialys qui sont toutes deux des SCPI de l’opérateur Advenis REIM
- PF Hospitalité Europe du groupe Peial
- les 3 SCPI de l’opérateur Paref Gestion : Interpierre Europe Centrale, Novapierre Allemagne 1 et 2